Par Claire Gerardin

Le déluge de données dans le secteur de la santé

Les entreprises du secteur de la santé voient leur nombre de données médicales exploser. Récemment, une étude de l’institut Ponemon montrait que 30% des données stockées dans le monde proviennent du secteur médical. Elles sont alors extrêmement dépendantes du stockage et des technologies qui assurent une connectivité constante, l’accessibilité des informations et une préparation aux catastrophes.
Avec la pression liée à la multiplication du nombre de données, les entreprises recherchent constamment des manières d’améliorer l’efficacité via la numérisation. Cela inclut une transition de volumes basés sur les systèmes de guérison à des modèles basés sur la prévention, la continuité des suivis, le partage des connaissances, la confidentialité et l’optimisation des couts. En parallèle, ces entreprises font aussi face aux réglementations publiques, surtout concernant la gestion des données des patients et leur accessibilité à tout moment. Et plus que jamais, elles dépendent du réseau pour répondre à ces demandes croissantes de fournir un environnement médical connecté en permanence.

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Le mobile ou la révolution du toucher

La centaine de millions de smartphones et tablettes utilisées dans le monde sont des signes avant-coureurs d’une révolution qui va bien au-delà de ce que nous connaissons du marché mobile aujourd’hui. Ce phénomène de marché de masse a déjà 10 ans, et à l’origine portait sur l’accessibilité d’un monde toujours connecté. Ou que l’on se trouve et n’importe quand, la technologie nous gardait connectés, d’abord via la voix, puis via l’email, et aujourd’hui via les réseaux sociaux. Le mobile était un moyen d’interagir en temps réel avec un monde de plus en plus interactif.
Cette vision a évolué avec les smartphones et tablettes, l’attraction pour la mobilité a évolué bien au-delà de cette interaction. Aujourd’hui le marché du mobile a étendu et multiplié les usages basés sur des expériences utilisateurs uniques. Ces expériences promettent de changer notre conception de ce qu’est la mobilité, et montre que la mobilité n’est après tout pas l’unique chose que les entreprises et consommateurs recherchent.

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Heartbleed, la remise en cause du logiciel libre ?

A travers l’affaire heartbleed on découvre qu’une grande partie du commerce mondial en ligne repose, notamment, sur un logiciel libre. Cependant, si ça n’avait pas été un logiciel libre on n’aurait pas trouvé la faille aussi facilement. Comme le code source est disponible, tous les développeurs peuvent le vérifier.
Un des contributeurs Open SSl s’est récemment défendu en rappelant qu’ils fournissent gratuitement un logiciel de sécurité qui est utilisé par des centaines de millier de personnes. C’est donc aussi à ces personnes de contribuer à améliorer le logiciel. Actuellement Open SSL est une fondation américaine, qui compte un employé à plein temps, quelques contributeurs, et ne dépasse pas le million de dollars de chiffre d’affaire annuel. Le logiciel prend en compte 70 % des trafics chiffrés sur internet. Beaucoup d’entreprises se servent du logiciel mais ne reversent rien à la fondation…
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Heartbleed, un coup de com’ ?

Heartbleed (le cœur qui saigne) c’est donc une faille dans le logiciel Open SSL, utilisé par plus d’une centaine de millier de serveurs et qui permet de sécuriser une communication entre le navigateur et un serveur distant. Cette faille repose sur une extension du logiciel SSL qui s’appelle heart beat (le cœur qui bat), qui permettait de garder une communication active entre le client et le serveur. La faille a lieu lors de la connexion qui se fait entre les deux. En temps normal,  lorsque le client demande un mot de 4 lignes au serveur, et avec la faille, un attaquant peut demander au serveur de renvoyer aussi 64 Ko de données qui transitent sur le serveur. Dans ces données il peut y avoir des mots de passe, des clés de sécurité, des cookies de session, données qui ne doivent pas être consultées par un tiers etc.

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Les prochains ordinateurs seront dans le cloud

On en rêve depuis des années : le PC virtuel. Pourquoi continuer de se trimballer avec un ordinateur qui doit avoir Windows, risquer de se faire voler ses données cruciales, alors qu’à la place on pourrait accéder à ces données depuis n’importe où et avec n’importe quel appareil ?

Jusqu’à encore récemment l’idée était à peine considérée, aujourd’hui elle l’est. Le groupe d’étude 451 estime que d’ici à 2015, le marché des bureaux virtuels sera de 5,6 milliards de dollars. Pour IDC, la part de ces bureaux hébergés dans le cloud sera de 600 million de dollars d’ici à 2016, avec une croissance 84% par an.

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La mauvaise image des développeurs informatiques

Dans un rapport récemment remis à l’ex ministre Fleur Pellerin, Tariq Krim, fondateur du portail Netvibes, pointe la mauvaise image des développeurs en France, et leur absence globale de la hiérarchie dans l’administration française. Il déplore que trop peu d’entre eux accèdent à des postes de décision, dans les entreprises du secteur privé comme dans le secteur public appelé à se moderniser.

Beaucoup de programmeurs français vont soit aux Etats Unis pour trouver des fonds, et quand ils restent en France et essaient de trouver de l’argent pour financier leurs projets, ils masquent les aspects transgressifs de leur projet parce qu’ils ont peur de ne pas plaire aux banquiers. L’image des développeurs n’est pas au plus haut. La majorité des développeurs est recruté par les sociétés de services (SSII), qui a été inventée pour répondre à la problématique de l’industrie. L’idée est d’avoir des informaticiens qui ne sont là que dans le seul but d’optimiser le processus industriel existant, il n’a donc pas une valeur métier. D’ailleurs, dans les grandes entreprises, beaucoup d’informaticiens font partie des services généraux, donc ils ne sont pas là pour inventer de la valeur mais pour prendre un processus dit industriel existant et l’optimiser. Pour les développeurs le poste idéal serait rattaché aux métiers, où ils pourraient inventer un nouveau métier avec des nouvelles technologies. Il faut développer le « computational thinking », ou les développeurs ont l’espace pour créer et innover.

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Les technologies facilitatrices (2/2)

Deloitte a publié son étude annuelle sur les tendances technologiques et a mis en avant celles qui aller impacter les entreprises pour les 12 à 24 mois à venir. Voici la suite du premier post « L’impact des changements technologiques » à propos des technologies facilitatrices sur lesquelles de nombreux DSI ont déjà investi du temps et de l’argent mais méritent un nouveau regard car elles sont porteuses de nouvelles opportunités.

Renverser les couts informatiques. Gérer les dépenses techniques en passant d’un système d’origine ou ancien est indispensable pour mener l’innovation d’entreprise. Cela englobe les problématiques de qualités et d’architecture pour Deloitte. Les systèmes d’origines peuvent freiner l’innovation parce qu’ils sont incapables d’évoluer ou d’être étendus aux nouveaux scénarios d’usage comme la mobilité. Les performances et la fiabilité en sont impactées et peuvent mettre en danger l’entreprise. Cependant le rapport note que la mise en place de nouveaux systèmes peut entrainer des couts, voire des dettes avant leur lancement, et donc les entreprises devraient renverser leurs dépenses et dettes pour accompagner l’innovation et la croissance. C’est le prix à payer pour un nouveau système.

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L’impact des changements technologiques (1/2)

Deloitte a publié son étude annuelle sur les tendances technologiques et a mis en avant celles qui aller impacter les entreprises pour les 12 à 24 mois à venir. Cette année l’étude s’intitule « Inspiring disruption » (les tendances de rupture inspirantes), elle divise la tendance en deux parties : celle de rupture, qui, pour Deloitte représente des opportunités de changements positifs pour l’informatique, et celle sur les technologies facilitatrices, sur lesquelles de nombreux DSI ont déjà investi du temps et de l’argent mais qui méritent un nouveau regard car elles sont porteuses de nouvelles opportunités.
Pour Deloitte, ces tendances sont de rupture car elles ont la capacité de remodeler les entreprises, leur business modèles et même le marché entier. Certaines de ces technologies ne sont pas encore à l’ordre du jour pour certains, mais la réalité est que le paysage concurrentiel évolue et elles peuvent fournir des avantages compétitifs significatifs.

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Et après les mobiles ?

Il y a 40 ans était passé le premier appel depuis un téléphone mobile. Il s’agissait de Martin Cooper du département systèmes de communications à Motorola qui appelait un concurrent à Bell Labs. Le prototype qu’il utilisait ressemblait à une brique, pesait un kilo et coutait près de 4000 dollars. Ou en sera-t-on dans quelques décennies ? Les téléphones mobiles ont évolués et ne sont plus des gros appareils utilisés seulement par des hauts dirigeants pour quelques appels. Tout le monde, de tous âges, utilise des téléphones mobiles pour raisons personnelles et professionnelles, pour la musique, vidéo, réseaux sociaux, achats et paiements, consultation de ses comptes, et bien plus. Et les mobiles évoluent en continu, ses utilisateurs en attendent de future expériences encore plus personnalisées, selon leurs besoins et sécurité. Les mobiles ne sont pas les seuls à devoir évoluer pour répondre à ces attentes. La coordination des réseaux et des mobiles devient de plus en plus importante. Et ce rapport devra constamment évoluer pour devenir plus intelligent et suivre les évolutions des appareils toujours plus petits, intelligents et connectés.

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Automatiser les soins médicaux

L’automatisation numérique de certains outils pourrait développer la personnalisation des soins médicaux. Depuis quelques années on voit un mouvement grandissant qui soutient l’idée que les soins personnalisés seraient plus efficaces que les soins conçus pour des masses de gens.
Dans la passé le processus de recherche sur les maladies se basait sur l’étude de groupe de gens qui ont des symptômes communs afin de trouver le dénominateur commun qui explique les causes de la maladie. Les recherches se basent aussi sur les essais cliniques : des patients sont divisés en groupes qui reçoivent chacun un traitement différent, et le groupe qui a les résultats les plus probants sert à définir le traitement officiel à adopter. Cette méthode fonctionne bien mais a ses limites. La psychologie humaine est complexe et contient un nombre important de variations qui ont une influence sur le processus de la maladie et sur la réponse au traitement des individus. Toutes les personnes d’un groupe ne sont pas forcément constituées de la même manière et leur cadre social, leur éducation, personnalité et moyens financiers peut avoir une incidence sur leur capacité à suivre un traitement prescrit.
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