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La blockchain ou la fin de l’entreprise traditionnelle ?

Pour La Tribune, la blockchain n’est rien de moins qu’une « révolution qui va transformer le monde » !
Ne va-t-elle pas aussi entrainer une révolution de l’organisation de l’entreprise traditionnelle ? C’est la thèse de Philippe Honigman, co fondateur de Ftopia (start up de partage de documents), qui participe au projet Backfeed (conception d’une infrastructure pour créer des organisations décentralisées).

Petit rappel : qu’est-ce que la blockchain ?

C’est en 2008, dans un contexte de crise financière, de rupture de confiance dans les Etats, dans les banques et dans les monnaies, qu’est apparue la technologie de la blockchain. Elle a permis – grâce à une technique alternative du protocole TCP-IP de transfert et de stockage de données –  de mettre en place un système de transaction monétaire virtuel avec la monnaie numérique Bitcoin. Celle-ci fonctionne sans autorité centrale ni administrateur. Ce principe de la désintermédiation dépasse désormais le domaine de la monnaie numérique, et les entreprises y voient une opportunité de réduire leurs coûts, et de, en théorie, sécuriser leurs transactions (par exemple pour les transferts d’actifs ou pour les smart contracts*).
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L’entreprise de demain sera numérique ou ne sera pas !

Avec le phénomène d’ubérisation des entreprises, la désintérmédiation des rapports – où le consommateur est aussi fournisseur de bien ou service – une poignée d’entreprises numériques sont devenues tellement puissantes qu’elles sont désormais monopolistiques. C’est ce qu’a expliqué Joel de Rosnay, scientifique, prospectiviste, conférencier, et écrivain  au congrès Entreprise du Futur qui s’est tenu à Lyon en début d’année.
Selon lui, les GAFAMA (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Alibaba)  et NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber), ont crû très rapidement, et aujourd’hui tous les consommateurs sont obligés de passer par eux. Ils nous ont alors transformés en « pronétaires », les consommateurs de l’internet. Ces plateformes ont autant besoin de nous que nous d’eux, et toutes nos données servent à créer de nouveaux produits et services. Loin de n’être que de simples moteurs de recherches, ou distributeurs e-commerce, ce sont surtout des systèmes d’intelligence collaborative. Leur capitalisations boursières et trésoreries atteignent de tels niveaux que plusieurs sont même plus riches que certains Etats.

Comment les autres entreprises vont-elles pouvoir rester compétitives ?
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Les entreprises sont-elles prêtes pour la déferlante de données ?

Les données sont en train de devenir la nouvelle devise du marché et les entreprises recherchent la meilleure manière de l’exploiter.

Une récente étude d’IDC révèle que le nombre de données générées est mutliplié par deux tous les ans. D’ici à 2020, il y aura 40 000 exa octets, ce qui équivaut à 40 trillions de giga octets. C’est plus de 5 200 giga octet par personne. Le problème reste de savoir quoi faire et comment avec ces données, et pour compliquer les choses la majorité de ces données proviennent de nouvelles sources telles que les appareils mobiles, réseaux sociaux et internet des objets.
L’impact seul des réseaux sociaux est important : twitter compte 400 million de tweets par jour, Facebook 4,75 milliards de contenus partagés. D’ailleurs ce dernier héberge actuellement 250 peta octets et en recoit 0,5 chaque jour.
Pour l’internet des objets, qui est une collection unique de différents objets, chacun d’entre eux génère ses propres données. Par exemple, les moteurs de nouvelle génération GEnx produits par General Electrics, que l’on trouve dans les avions Boeing 787 et 747-8, contiennent environ 5000 données analysées toutes les secondes. Selon une étude de Wipro research, un aller simple traversant les Etats Unis génère 240 tera octets de données et un moteur de Boeing 737 en génère 10 toutes les 30 minutes de vol.

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