Avec toutes les avancées technologiques, jamais l’informatique n’avait atteint un tel niveau de complexité. Les DSI sont pressées de passer plus de temps sur la transformation des métiers et de faire face sur tous les fronts. Selon une étude de PricewaterhouseCoopers, 50% du budget informatique est dépensé sans l’aval ou l’implication de la DSI.
Quelques exemples d’imbroglios qui pourraient bénéficier d’une simplification :
- L’accumulation des applications
Les applications sont dupliquées, se chevauchent, sont négligées, s’entassent et alourdissent les infrastructures. Cette accumulation provient des investissements individuels de nombreux départements métiers qui font l’acquisition d’applications non standard et qui deviennent vite obsolètes et non utilisées. - L’accélération des nouvelles technologies
Les nouvelles technologies emergent à une cadence frénétique, faisant peser sur les DSI un sentiment d’urgence. Elles agissent trop vite, et font l’acquisition de tout ce qui passe, dépensant des budgets sans passer suffisamment de temps à étudier les meilleures options. A l’inverse, certaines entreprises se sentent oppressées et restent bloquées, et n’avancent plus. - Le manque d’investissement dans l’intégration
Les architectures d’intégration ont besoin d’etre rafraichies. La plupart des DSI se reposent sur un mélange de technologies d’intégration et d’anciennes pratiques comme le SOA qui sont devenues trop complexes à maintenir. Effectuer un changement peut déclencher des réactions en chaine et monopoliser des ressources pour gérer ces problèmes. - Les environnements hétérogènes
Les DSI avaient l’habitude de gérer leur propre datacenters, et quand ils ont commencé à faire appel à des prestataires, leur services étaient encore limités. Elles doivent alors maintenant gérer de multiples OS, prestataires et plateformes cloud qui hébergent leurs données et applications sur différents ensembles logiciels. Les DSI n’ont pas la main sur les architectures de leurs prestataires et ont du mal à gérer leur environnement technologique. - La fracture du numérique
Qui gère le numérique : le marketing ou l’informatique ? Le manque de clarté résulte en une gestion fragmentée de la transformation numérique, qui englobe les ressources, la conception des systèmes, les relations avec les prestataires, et la gestion des projets liés aus données comme l’analyse des données issues des réseaux sociaux. Les données sont piégées en silos, et les incohérences finissent par avoir un impact négatif sur l’expérience des utilisateurs finaux.
Il existe bien sur des solutions: cataloguer les applications prioritaires et les besoins des utilisateurs, classer et noter chaque nouvelles technologies en fonction de son potentiel à répondre aux besoins métiers, simplifier en classifiant toutes les interfaces, les applications qu’elles connectent, et els techniques utilisées, instaurer des responsables numériques, etc.
Mais les DSI sont-elles sur le point de craquer ? Comment gèrent-elles la complexité grandissante ?…