Le premier Ministre Manuel Valls a annoncé en Février la signature d’un partenariat avec Cisco, l’entreprise américaine de solutions réseaux télécoms. Son Pdg John Chambers a annoncé qu’il allait s’engager modestement dans un premier temps, pour ensuite accroitre ses investissements. Il commence par investir 100 millions de dollars dans les start ups de la French Tech afin de soutenir l’innovation numérique.
Le partenariat a également pour objectifs de développer de meilleures infrastructures, améliorer la cyber sécurité, former 200 000 personnes en trois ans, e financer la recherche académique. L’accord prévoit aussi des projets de collaboration sur les sujets des réseaux et villes intelligentes. Il a d’ailleurs été annoncé qu’un projet pilote « smart city » sera mis en œuvre dans une ville française.
Autrement dit, l’investissement de 100 millions de dollars n’est qu’une petite partie de ce que prévoit cette collaboration, et représente une originalité pour ce type de partenariat.
Le Premier ministre Manuel Valls a salué cette initiative comme «une opportunité de développement et un levier de croissance, de compétitivité et d’emploi pour la France».
Cisco s’investit depuis 1997 dans la Networking Academy. Il s’agit d’un programme d’ateliers en ligne gratuits et certifiant de formation professionnelle destiné à la formation d’ingénieurs des réseaux informatiques, disponible dans 165 pays à travers le monde. Il y a un an, il annonçait déjà qu’il s’apprêtait à investir 100 millions de dollars dans les objets connectés.
Cette initiative démontre que l’image des start-up françaises est bonne et que les investissements dans le numérique représentent une priorité pour le gouvernement français. D’ailleurs, Les start-up françaises ne devraient pas manquer de fonds en 2015 : dans le cadre du programme d’investissements d’avenir lancé en 2010 et doté de 47 milliards d’euros, l’Etat promet de consacrer dans les prochains mois une nouvelle enveloppe de 400 millions d’euros en faveur du développement du numérique, dans le cadre de nouveaux appels à projets. L’année 2015 est également attendue comme celle de la relance du soutien aux start-up de la part des investisseurs privés.